Lancement ce mardi 21 Septembre d'une plateforme pour les victimes de violences sexuelles

Libérer la parole des victimes d'inceste, c'est l'objectif de la plateforme d'écoute lancé par l'Etat sous l'égide du secrétariat d'État chargé de l'Enfance, la Ciivise a débuté ses travaux en mars. Plusieurs victimes ont déjà été entendues. Les personnes qui parlent le font pour elles-mêmes, car garder pour soit ces viols est une terrible souffrance et c'est aussi pour que les prédateurs soient sanctionnés et même stoppés car parfois certains d'entres eux continuent de faire d'autres victimes !



Si l'homme ou la femme subissant un viol est 
âgé d'au moins 18 ans au moment des faits, le code pénal retient une prescription de 20 années révolues. Celle-ci se décompte à partir de la date où le crime a eu lieu et non pas des premières démarches pour faire reconnaître l'infraction.

Les législateurs ont prévu un temps d'action judiciaire plus long lorsqu'un mineur est touché par un crime sexuel. La victime dispose toujours de 20 ans pour signaler l'infraction mais à compter de sa majorité. Il lui est donc possible d'agir jusqu'à l'âge de 38 ans, seule ou avec l'aide d'un avocat pénaliste.

Attention ! Les autres agressions sexuelles, qui relèvent des délits, peuvent faire l'objet d'un délai de prescription beaucoup plus court (de 6 ans après la dernière infraction à 20 ans après la majorité de la victime).