La science avance sur le Biocarburant produit avec des résidus agricoles, la Loi doit suivre. L'utilisation de biocarburant de résidus dans l’essence en France va être moins plafonnée pour permettre son développement sur le marché intérieur et ainsi valoriser la filière agricole.
C'est une avancé importante, du fait que l’éthanol de résidus ne sera plus considéré comme de l’éthanol de denrées alimentaires comme la betterave sucrière, le blé, le maïs ou la pomme de terre car une des contraintes du bioéthanol est de ne pas utiliser la production agricole au détriment de l'alimentation.
La conséquence de cette différence fait que l'éthanol de résidus ne sera pas soumis au plafond des 7 % d’incorporation dans l’essence imposé par la directive européenne sur les énergies renouvelables. Il a été institué pour maîtriser l’incorporation de biocarburants produits à partir de ressources alimentaires (betterave sucrière, blé, maïs, pomme de terre, huiles de colza, tournesol, soja, palme).
Le bilan carbone de l’éthanol, c’est-à-dire les émissions de CO2 sur l’ensemble de son cycle de production, « est beaucoup plus faible évidemment que celui de l’essence issue du pétrole.
Cette technologie doit poursuivre son avancé pour peut-être totalement un jour totalement remplacer le pétrole et stopper cette folie du tout électrique pour les véhicules.